Comment les restaurateurs doivent-ils adapter leurs activités pendant et après la crise du coronavirus ? Il ne fait aucun doute que la crise du coronavirus a modifié notre comportement de la manière la plus spectaculaire qui soit. Ce que nous considérions comme acquis n’est finalement plus aussi sûr, et nous cherchons tous à savoir comment continuer à vivre en côtoyant le virus. Petit à petit, les pays vont tenter un retour à la normale. Or, cette nouvelle norme sera fort différente de celle d’avant la crise, même pour ceux qui ont été épargnés. Deux à trois mois de distanciation sociale, voire d’isolement complet, influenceront à coup sûr notre comportement à l’avenir.
Le coronavirus a grandement accéléré le passage à l’ère numérique, qui pourtant connaissait déjà un rythme soutenu. Afin d’éviter les contacts avec autrui, un maximum d’activités est effectué en ligne. Dans ce contexte, Amazon est fort à propos. L’entreprise poursuit sa croissance et a récemment annoncé la création de 100 000 emplois pour aider à gérer l’afflux de commandes en ligne. (La source Washington Post)
Les centres de remise en forme perdent du terrain au profit des cours de fitness et de yoga en ligne ou en plein air. Au lieu de se produire sur scène, les musiciens donnent des concerts en direct sur Instagram et Facebook.
Une fois la crise terminée, de nombreuses personnes auront ainsi trouvé un nouveau mode de vie, qu’elles pourraient même préférer à l’avenir. Bon nombre d’employés et d’entreprises pourraient se rendre compte que télétravailler quelques jours par semaine s’avère plus efficace que de se rendre au bureau chaque matin. Cette prise de conscience engendrerait une baisse du nombre de personnes consommant leurs repas dans les traditionnels quartiers des affaires et des finances. Les restaurants et cafés des zones résidentielles, en revanche, pourraient connaître une augmentation de la clientèle sur l’heure de midi.
Un métier à réinventer
Selon Vaughn Tan, professeur à l’UCL et auteur de l’ouvrage « The uncertainty mindset », cette crise va contraindre le secteur à redéfinir fondamentalement la notion de restaurant.
De nombreux établissements doivent mettre au point de nouveaux modèles commerciaux venant compléter la cuisine à domicile. Citons par exemple l’offre de plats préparés à terminer ou à réchauffer à la maison, ou encore de produits individuels d’épicerie fine qui, en temps normal, ne sont pas considérés comme des plats de restaurant. Certains établissements pourraient commencer à vendre les produits de leurs fournisseurs en direct aux consommateurs. D’autres pourraient commercialiser leur sauce signature pour ainsi apporter de la saveur à un simple repas cuisiné chez soi.
S’il y a bien une leçon à tirer de cette pandémie, c’est que les choses peuvent changer rapidement et surgir de nulle part. Continuer à gérer un restaurant comme avant n’est manifestement pas une bonne solution. Maintenant que les réunions en groupe ne sont plus une option viable, chaque restaurateur se doit de réfléchir à la meilleure façon d’assurer l’avenir de son entreprise.
Le phénomène de la cuisine virtuelle a véritablement gagné en popularité durant cette période de distanciation sociale ou d’isolement. Pour préserver notre santé mentale lorsque nous nous tenons à l’écart des autres, nous avons besoin de nouvelles occupations. Ainsi, les cours de cuisine en direct ont incité des milliers de personnes à imaginer de nouveaux plats et à acquérir de nouvelles compétences.
Nous nous sommes habitués à pratiquer beaucoup de nouvelles activités en ligne, et ce comportement ne disparaîtra pas une fois la crise passée. En tant que restaurateur, vous pouvez proposer des « coffrets repas » et des cours virtuels pour apprendre à vos clients à préparer chez eux leurs plats préférés du restaurant.
Le New York Times a interviewé le célèbre chef David Chang à propos de la crise actuelle. Ce dernier a expliqué aux lecteurs qu’une évolution majeure se dessinera vraisemblablement en faveur des livraisons. Avant le coronavirus, David Chang pensait que cette transition se produirait au cours des 10 à 15 prochaines années et que personne ne s’en rendrait compte en raison de sa progressivité. Mais aujourd’hui, il s’attend à un changement instantané.
Qu’est-ce que ce changement implique pour vous ? Dans des villes aux quatre coins du monde, nous voyons d’ores et déjà se multiplier les « cuisines fantômes », où le front numérique est essentiel et où l’établissement s’associe à différents services de livraison. Les cuisines fantômes peuvent réduire considérablement leurs coûts d’exploitation en occupant moins de travailleurs et en limitant leur superficie. Elles peuvent rationaliser leurs opérations, innover et se concentrer sur la création de menus de qualité. (La source Forbes)
La demande de denrées alimentaires ne baissera pas au cours des prochaines années. Au contraire. Diverses études montrent que la génération Y et les suivantes ne cuisinent pas autant que les précédentes. Dès lors, la question consiste à savoir comment nous allons consommer notre alimentation à l’avenir.
Selon Forbes, le nombre de repas pris au restaurant est resté constant ces dernières années, mais les commandes numériques ont augmenté de 20 % par an.
On peut donc affirmer sans risque que la consommation de plats à emporter va augmenter de manière considérable et que ces plats seront également conditionnés sous différents formats tels que des repas préportionnés à réchauffer à domicile, des coffrets DIY et des plats cuisinés. Les plats à emporter couvriront toutes les catégories d’activités, des repas raffinés et décontractés à la restauration rapide.
Les consommateurs veulent toujours manger des aliments savoureux, sains et sans danger pour eux. Nous espérons que ce texte vous aura inspiré et donné des idées afin d’aller de l’avant dans un monde où les connexions virtuelles représentent la nouvelle norme.
Ne manquez pas de consulter régulièrement notre site web. Vous découvrirez comment Trivec Buddy peut vous aider à offrir un service de commande et de paiement mobile en ligne, afin que vos clients puissent commander à partir d’un menu numérique, puis emporter leurs plats ou être servis à table.